On pourrait croire parfois que parfois je suis un intégriste anti réseaux sociaux, notamment à cause de ma boutade sur une convention de nommage spéciale réseaux sociaux.
Déjà, je le redis : je ne suis pas anti réseaux sociaux, j'en suis utilisateur comme tout le monde, c'est bien le problème des boutons de partage trop présents et lourdingues qui me pose problème.
On pourrait me reprocher de ne pas avoir chiffré ces pertes de performances, cela tombe bien, un article de Roxane Company nommé Social media unbuttoned l'a fait :
Si on place sur une page les boutons de partage de Facebook, Twitter et Google+ tels que fournis par les marques, il vous en coûtera pas moins de 19 requêtes serveur, et quasiment 250 ko de données téléchargées. Plus concrètement, ça veut dire que le chargement de ces seuls boutons va prendre entre 1,8 et 2,5 secondes en moyenne, qui vont venir s’ajouter au temps de chargement du reste de la page.
Imaginons que je les intègre sur mon site personnel. Évaluons avec Web Page Test le poids d'une page, celle sur la convention de nommage spéciale réseaux sociaux citée plus haut, à priori, un billet de blog a des chances d'être partagé.
La page pèse (pour un chargement complet, elle est consultable 0,4 secondes avant) 114 ko, se charge en 1,837 secondes pour 12 requêtes HTTP. Évidemment, je ne vais pas m'intéresser au repeat view (0,7 seconde pour 2 requêtes).
Sans faire de calcul, c'est assez simple : ajouter des boutons de partage me ferait plus que doubler le poids de la page, le nombre de requêtes et le temps d'affichage (et particulièrement en mobilité, où la latence est bien plus élevée).
Donc à la question : « Des boutons de partage sur ce site ? » Je réponds « non, vraiment sans façon ! ».
Lorsqu'un client me demande ces options de partage, j'essaie de le convaincre qu'il n'a pas besoin d'une énorme liste de pictogrammes qui chargent tous une iframe ou des choses encore plus innommables...