Nanarland

Nanarland (le 11 janvier 2006)

Je vous invite à aller faire un petit tour sur Nanarland, un site bien sympathique qui recense de nombreux nanars, dans des chroniques bien amusantes.

J'avoue : ma chronique préférée est celle de Street Fighter le film, une daube intersidérale sans nom, un des pires films que j'ai vu... ce film est pourtant un nanard amusant, tellement tout ce qu'il le compose est mauvais (jeu des acteurs primé aux oscars des légumes - Jean-Claude Van Damme oblige -, trucages fait à la va-vite par le fils du stagiaire de l'assistant du responsable des trucages, moments dramatiques à la limite du nauséabond, histoire incroyablement conne et scénario inexistant...).

Quelques morceaux choisis de la chronique de Street Fighter histoire de vous faire saliver :

  • On se dit qu'il y a un montage photo ou une illusion d'optique, que c'est fait exprès, qu'il est impossible que tout le film soit aussi nul que ça.
  • ...la réalité dépasse toujours la fiction. Le plateau de tournage et la salle de montage ont du être inondés de cocaïne et de barbituriques je ne vois que ça comme explication à cette aberration de la nature.
  • Comment établir un fil conducteur crédible entre une quinzaine de personnages dont le but d'origine était de se foutre sur la gueule purement et simplement ? Cette tâche s'avérait périlleuse et De Souza l'a foirée du mieux qu'il le pouvait.
  • Jean Claude est Guile, commandant en chef des Nations Alliées, avec Kylie Milogue pour l'épauler, le monde est entre de bonnes mains.
  • Le film gagne en outre la palme de la géopolitique nanarde, avec un chef casque-bleu (Van Damme) qui conclut ses allocutions télévisées par des bras d'honneur, et envoie balader les technocrates pour aller renverser les dictateurs à lui tout seul, au mépris des ordres de sa hiérarchie.
  • Non pitié, stop n'en jetez plus, ce film est abominable. À voir cependant pour se persuader que dans la vie il y aura toujours plus con, qu'on peut être une star et n'avoir aucun talent, et qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un projet crédible en béton pour tirer du flouze aux pontes d'Hollywood. Si quelqu'un que vous n'aimez pas se pointe chez vous, alors là je vous le conseille vivement.

C'est du caviar à lire, je recommande chaudement ! Quant au film, buvez un coup avant de le voir, ou regardez ça au 42ème degré, c'est quelque chose !

Permalien :

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Cet article a été écrit par Nicolas Hoffmann.

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