J'avoue que j'ai été surpris que Londres soit choisie, mais bon, l'important c'est de participer !
Je suis vraiment très déçu, on n'aura pas à Paris en 2012 :
- une déferlante de sponsors (Koka-Kola, Sammessoungue, Naïke, etc.) qui viendront embellir Paris et nos télévisions par la même occasion,
- les "splendides" t-shirts de l'évènement généreusement off... vendus,
- Nelson Monfort qui beu-beu-beu-beugle à tout va sa joie d'être à Paris la cité lumière, Nelson Monfort "the Nelson" who say-say-say-says all his happiness to be in Paris the city of light,
- l'occasion de voir des athlètes qui ne pensent qu'à respecter l'esprit de Pierre de Coubertin (l'important est de gagner pas de participer), dussé-ce être au prix de se doper allègrement,
- des programmes télés qui font 24H/24 le plein d'épreuves toutes plus passionnantes que les autres (j'adore le barreur-moins-de-50-Kilos-plus-de-trois-bras-sur-1500-mètres),
- le plaisir de voir la cité parisienne se transformer en forteresse dû aux problèmes de sécurité qu'impose un tel évènement, même si je n'habite pas à Paris,
- la chance de contribuer à la construction de magnifiques stades, vélodrômes, etc. à utilisation presque-unique,
- la chance de voir des journaux télévisés où les infos importantes sont relayées, telles que la victoire de Bouatché Goulovski, le bulgare germano-croate en 32ème de finale du lancer de poids par rotation hyperbolique non continue, alors que des infos tellement moins bonnes pour le moral passent à la trappe (sécheresses, brevets logiciels qui reviennent à la charge mais dont personne n'a rien à foutre alors que cela pourrait plomber durablement le secteur, etc.),
- les interviews des athlètes, qui sont souvent de purs moments de bonheur, inoubliables ("alors, êtes-vous triste d'avoir la médaille en chocolat, de ne pas être sur le podium ?", "bin oui."),
- cette espèce d'hystérie collective des présentateurs qui ne peuvent s'empêcher de crier à tue-tête ce qui se passe sur la course,
- les sports paralympiques, qui intéressent toujours autant les sponsors et les télévisions, et dont les athlètes sont pourtant très loin de démériter,
- etc.
- et enfin, le plaisir de voir la même information récapépétée sous tous les angles dans les jours prochains où tout le monde se gaussera de la victoire de Paris 2012, du cultivateur de choux aux hommes politiques en passant par le français moyen (remarquez, là on va plutôt rentrer chez soi, un suppo, et au lit).
Toutes ces choses tellement uniques et indispensables, je suis tellement cont... déçu de ne pas y avoir droit... dans 7 ans.
Quelle misère, et dire que mon bonheur ne dépendait que de cela !
Le webmaster déçu.
P.S : je pête le feu d'un coup, je ne sais pas pourquoi !