J'aurais pu appeler selon Antoine ce 3ème et dernier billet "le retour de la validation", mais je préfère quand même suivre la logique que j'ai rencontrée au long de mon initiation de Jedi-codeur de XHTML/CSS.
A savoir que quand vous avez copieusement fait le ménage dans votre code, et que la sémantique n'est plus un mot bizarre ni une lointaine promesse, je pense que le plus dur est fait. En tout cas, vous commencez à vous faire plaisir, et les moments de prises de tête sont loins, et commencent à se faire (un peu) plus rares.
A l'instar d'un régime équilibré, quand vous avez arrêté les cochonneries salées et sucrées, et que vous avez réussi à comprendre et à composer des repas équilibrés, le plus dur est fait.
Toutefois, on peut constater que certaines propriétés de vos feuilles de style sont quelque peu redondantes, que certaines éléments n'ont pas besoin d'une classe car ils peuvent être pilotés via un id judicieusement choisi, que certains éléments pourraient être un peu optimisés, etc.
Voilà ce que j'appelle des ajustements. Ce n'est pas grand chose, un petit détail par ci, une petite optimisation par là, des améliorations, des allègements.
Après ces ajustements, peut-on atteindre un point où l'on peut se dire que c'est fini, qu'il n'y rien à ajouter ?
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, je pense (et je risque de choquer les ultra-puristes) qu'il est (presque) impossible d'atteindre la perfection, en l'état actuel. On peut s'en approcher, mais je pense humblement que la perfection n'est pas atteignable.
Loin de considérations de philosophie de comptoir, je fais un constat simple : le web évolue, il doit évoluer, et il continuera toujours d'évoluer, c'est pourquoi je pense qu'il y a toujours quelque chose à améliorer (l'accessibilité, les nouveaux médias), toujours quelque chose à apprendre.
C'est à mon humble avis la chose la plus agréable, et la plus frustrante : on ne peut pas se reposer, on doit constamment se remettre en question. Parfois cela est motivant, parfois c'est gonflant.
Mais évidemment, c'est un passionné qui vous parle, je suppose que vous avez déjà deviné si mon point de vue était celui du verre à moitié vide, ou à moitié plein.
Evidemment, cela fait un peu profession de foi version internet, mais c'est mon avis, et j'espère que cela ne s'arrêtera pas, afin qu'il y ait toujours quelque chose à apprendre.
En espérant que ces trois billets vous auront plu !