Je viens de revoir Ennemi d'Etat, un film de Tony Scott sorti en 1999.
L'histoire, pour ceux qui ne connaissent pas ce film, est la suivante : Will Smith est Robert Dean, un avocat engagé depuis ses débuts dans une lutte acharnée contre la mafia, qui rencontre fortuitement un ami d'enfance, témoin malgre lui d'un meurtre politique, ce qui le plonge aussitot dans un engrenage infernal. Il devient ainsi le dernier possesseur de la seule preuve existante du crime commis par Thomas Reynolds, le directeur de la NSA, l'organisation gouvernementale la plus secrète et la plus puissante des Etats-Unis, envers un député. Reynolds va déployer toutes ses ressources pour neutraliser et discréditer Dean.
Au menu, un bon film d'action bien rythmé, avec en toile de fond la problématique du respect de la vie privée. En comme tout film américain, le film se finit bien, et les méchants qui veulent espionner la vie privée des gentils ne réussissent pas à arriver à leur fin.
Pourquoi je vous parle de ce film ?
Regardez-le en pensant à l'après 11 septembre aux Etats-Unis, notamment le Patriot Act, loi qui autorise grosso modo la surveillance de la vie privée aux Etats-Unis, et vous trouverez que le film laisse un goût particulier (surtout pour les américains), quand on voit que ce qui a été voté en vrai était justement ce-qui-n'était-pas-bien dans le film.
On pourrait appeler ça l'ironie du sort, en quelque sorte.
Un film d'anticipation ?
Et quand on voit dans Farenheit 9/11 qu'ils n'ont même pas lu le texte avant de le voter...
No comment !