Je retrouve de vieilles notes et autres pensées, je les complète et je les publie petit à petit.
Comme vous avez pu le voir, je me suis quelque peu éloigné de Twitter depuis un temps certain, principalement pour des raisons de santé mentale.
Je me posais des questions :
- fermer ou pas mon compte,
- supprimer ou non mes tweets (plus de 46 000 quand même),
- etc.
Sans compter environ 3 000 followers, et qu’une bonne partie de mon réseau s’est fait sur Twitter, même si j’avais l’impression que le reach (la capacité à atteindre ces followers) était vraiment devenu naze depuis quelque temps. Bref, incapable de prendre une décision ferme, hormis celle que j’avais déjà prise : m’en éloigner.
Quoi qu’il en soit, je ne suis pas trop du genre à suivre les gros mouvements de mode, genre « on va quitter telle plateforme, et se retrouver sur telle autre », qui inévitablement va devenir une réplique peu ou prou de la plateforme honnie — en général les mêmes consommateurs produisent les mêmes conséquences — ni à avoir de gros coups de sang.
Et soudain, je tombe un matin à la fraiche… sur le double salut nazi.
Autant le dire de suite, je suis entré dans une rage comme j’en ai rarement eu ! En 5 minutes, la décision ferme de tout virer de ce réseau était prise, et je n’ai pas pu calmer cette colère avant que la suppression soit effective. Après plusieurs essais infructueux, je me suis tourné vers le logiciel Cyd, qui a magnifiquement fait le job.
Le 21 Janvier 2025, j’ai brûlé sans aucun répit plus de 46 000 tweets accumulés sur des années, dans un feu de joie salvateur. Je crois qu’il en reste 4 ou 5 dont un annonçant mon départ, que je virerai d’ici quelque temps. J’hésite à finir de clore le compte, principalement pour des usurpations d’identité.
Que garder de cet épisode ?
Je ne sais pas si c’est partagé, mais vous pouvez encore une fois voir qu’il est possible de décider de dégager. Vous avez toujours le choix. Et quoi qu’on en dise, auto-héberger vos contenus comme je le fais ici ne vous rendra pas tributaire de ces aléas.
Je ne suis pas totalement opposé aux réseaux sociaux, mais évidemment, je deviens beaucoup plus méfiant pour ce qui est d’y investir mon temps. Qu’est-ce qui me prouve que l’un ou l’autre ne va pas devenir un dépotoir possédé par un naze ? Réfléchissez bien avant de me dire « oh, ça n’arrivera jamais », Twitter était quand même un monument où tout se passait. Regardez ce que c’est devenu.
On ne m'empêchera pas de penser que ces réseaux nous font plus travailler qu'ils ne travaillent pour nous, parfois avec l'aliénation incluse. Allez donc faire un tour sur LinkeDingue, le bullshit débilitant y atteint des niveaux stratosphériques (faudrait que je fasse un billet dessus un de ces jours).
Et à ceusses qui trouvent des excuses à l'autre naze, ce n'est même pas la peine de venir discuter, c'est pitoyable (soutien aux partis d'extrême-droite, saluts nazi, etc.). Et autant vous dire que je ne suis pas près d'acheter Tesla et consorts. Pire, ceux qui le glorifient devraient sérieusement revoir leurs idoles.
J'ai supprimé mon compte facebook et twitter aussi. J'ai toujours mon compte LinkedIn par contre pour le moment, mais vu le nombre de fois par mois où j'y vais...