« De dieu, mon bon BDD »

« De dieu, mon bon BDD » (le 15 juin 2016)

Je me faisais la remarque récemment que, globalement, les réseaux sociaux et autres moteurs de recherches en savent de plus en plus sur nous et notre travail.

Il suffit de se faire « Googler » pour que sortent les infos d’où l’on travaille (via Microsoft LinkedIn © et apparentés), pour que l’on puisse connaitre une partie de notre réseau proche de collaborateurs, il suffit de tomber sur nos portfolios et autres sites personnels – même si le mien n’est pas très à jour, doux euphémisme – pour voir nos réalisations, etc.

Par contre, il y a un truc que je trouve dommage, en bon humaniste comique de service, très peu de choses filtrent sur l’ambiance qui règne au boulot. Il y a bien des recommandations très formelles où en général on loue les qualités professionnelles de la personne. Mais on ne sait rien de l’essentiel. Au mieux, quelques photos de croissants.

Vous savez, ces petites choses qui font tout le sel des relations entre collègues. Maintenant, vous saurez :

  • pourquoi le Jeudi, je commande les burgers en me faisant passer pour un certain Oscar : c’est un gag récurrent avec un ancien collègue (salut Oscar) ;
  • pourquoi toujours le Jeudi, je prends en photo un burger quand je ne suis pas au travail, et on se fait signe ainsi ;
  • pourquoi j’imitais – mal – E.T : parfait pour faire claquer de rire une ancienne collègue (salut Elsa) ;
  • qu’on pratique l’analyse politique de Rocco : Rocco commente une actualité façon service après-vente des émissions (Yo Fabien) ;
  • qu’on me surnommait « mon bon BDD » lors de mon ancien travail (hein mon bon Gérard, qui a relevé que je disais souvent l’expression « Brut De Décoffrage ») ;
  • qu’on s’appelait tous Jean-<mettez ici le prénom>, ce qui provoquait l’incompréhension des non-initiés ;
  • que je disais sans arrêt « Ach, leu gro mossieur t’abord » (12 travaux d’Astérix) en décrochant au téléphone quand c’était mon collègue ;
  • pourquoi on adorait lire les petites annonces du coeur du journal : un lisait, l’autre commentait (yo Dadou) ;
  • que quand mon collègue me disait « mais qu’il est con ce BDD », je lui répliquais au choix, soit la vanne de Coluche « et on se rend pas compte à quel point », soit la réplique de Léonard est un génie « Pas de flatteries, j’ai horreur de ça » ;
  • Etc.

Entres autres gags récurrents impossibles à retranscrire ici. Dommage que ces petits plaisirs ne ressortent que trop rarement.

Si vous êtes inspiré, racontez ça en commentaire ou sur votre site, ça vaut la peine d’être partagé, on est quand même des humains avant tout.

Permalien :

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Je vous prie de me pardonner, j'ai énormément de mal à lire le "langage" SMS, il n'est donc pas du tout interdit de s'abstenir de l'utiliser. Qui plus est, vous avez sûrement un clavier digne de ce nom et pas celui d'un téléphone portable. Ne vous gênez pas pour utiliser l'option "Prévisualiser" si vous voulez vous relire avant de poster, je vous en remercie d'avance !

Cet article a été écrit par Nicolas Hoffmann.

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