Que ce soit clair : je ne veux rien démontrer dans ce billet, ce sont justes des pensées livrées en vrac.
L’autre jour, je me posais la question de savoir de où me venait cette manie de toujours chercher les conditions limites d’une approche ou d’une façon de penser. J’en ai parlé souvent ici, notamment dans le manque de recul.
En fait, j’ai trouvé cette réponse en postant un tweet suite à un coup de gueule. Partant de l’idée que je suis simplement « dépendant » des choix que je fais – « dépendant » dans le sens « la conséquence logique de ces choix » – en fait, c’est assez simple.
J’ai besoin de voir les limites ou les conditions limites d’un choix pour savoir dans quel cadre je vais évoluer, où seront posées mes limites. En fait, un choix ne me satisfait que si je n’en arrive pas trop vite à ses limites (ou bien sûr si je m’en accommode bien).
En matière d’intégration CSS, je crois que trop de choix par besoin de se rassurer ont été faits, avec la conséquence de trop de cloisonnement. D’ailleurs je constate que bon nombre de personnes reviennent de ces choix trop cloisonnants, juste pour se sentir plus libres de ces cadres. Non pas que les choix soient mauvais, il faut en faire et les pousser dans leurs retranchements, c’est aussi comme ça qu’on progresse.
Un simple vent de liberté ? Une maturité à venir dans ce domaine ? Je ne sais pas.
Curieusement, le choix que nous n’avions pas fait il y a des années (rigueur et organisation) pour être libres nous a cloisonné dans des CSS peu maintenables. Par réflexe ou contre-réaction, nous sommes allés vers l’exact opposé, des outils très rigoureux, très cadrants mais très « délégants » (comme les pré-processeurs), si vous me permettez cette expression.
Et finalement, peut-être redécouvre-t-on en CSS une maxime qui ne date pas d’hier, à savoir « Be strict to be cool ».
D’ailleurs, cochon de sort, je recherche cette maxime pour savoir d’où elle me venait, et je tombe à deux reprises sur des membres du collectif OpenWeb (le premier lien est de Karl Dubost, le second parle d’Élie Sloim, Laurent Denis et d’autres).
Amusante coïncidence que de retomber sur les bases en cherchant autre chose…