Vivre et laisser écrire

Vivre et laisser écrire (le 10 juin 2013)

J'ai eu le plaisir d'écrire un article sur la mise en place de la qualité Web pour le site w3qualité. Ce dernier s'intitule « la qualité Web, un tramway nommé désir ».

Une fois n'est pas coutume, j'ai envie de partager non pas un article en question, mais plutôt le cheminement qui mène à cet article.

La première étape, celle que je ne peux pas expliquer, c'est l'idée. J'ai eu cette idée, elle est venue toute pimpante. Enfin, je dis toute pimpante, c'est un peu brut de décoffrage. Bon, très brut de décoffrage.

Ma première idée était de montrer la qualité Web de manière offensive, en somme de montrer qu'en s'emparant de ce sujet, il peut être un bon vecteur de changement et d'amélioration. Souvent, c'est un vocabulaire qui sonne « défensif » quand j'entends parler de qualité Web (éviter les risques, on doit y venir, etc. ), et comme j'ai un esprit de contradiction, je me suis dit : « faisons l'inverse ! ». (ce qui ne veut pas dire que le vocabulaire défensif ne soit pas approprié à la qualité Web !)

Bref, l'idée est là : prendre un contrepied et faire un retour d'expérience. Arrive l'étape la plus dure : résumer de manière accrocheuse et synthétique quelque chose qui n'est déjà pas totalement débroussaillé dans mon crâne pour le proposer au site w3qualité. Comme d'habitude, je mise sur mon enthousiasme et je livre en vrac l'idée qui me trotte en tête. L'idée tente le collectif du site.

Après, il n'y a plus qu'à raconter l'histoire. C'est encore le plus facile, toutes ces idées qui s'entrechoquent dans mon crâne ne demandent qu'à être tapotées sur ma tablette, vu que ce sont principalement des retours d'expérience. En général, je commence toujours par taper dans une note le brouillon. En deux soirées, l'article est dégrossi, j'ai juste raconté ma vision personnelle de la qualité Web. Un peu de rangement, et la proposition est faite.

Bien sûr, impossible de continuer la saisie sur iPad, pour coller avec mes propres standards, il faut que je puisse mettre des tags HTML, des abbr, respecter quelques conventions de typo, etc.

Chemin faisant et après une remarque de Delphine, je m'aperçois que ma première idée de métaphore guerrière a du plomb dans l'aile si j'ose dire : en fait, sans trop m'en rendre compte, j'ai écrit une approche de la qualité façon force tranquille que bourrin. Finalement, la métaphore du voyage se révélera plus adaptée à mon propos. Sans m'en rendre compte, l'article est même déjà écrit en ce sens.

C'est typique dans la plupart de mes billets ou articles : je vous conseille d'ailleurs d'apprendre à lâcher prise, laissez votre propos s'envoler sans le cloisonner à une idée de départ. Déjà vous écrirez beaucoup plus (facilement), et surtout vous aurez de belles surprises !

Je refais un tir de vérifications et de mise en forme, Delphine me suggère d'ajouter quelques images pour soutenir le propos, chose que j'omets assez souvent. Comme le sujet de la qualité Web est un sujet assez récent (comprenez : récent comme le Web), je m'amuse à choisir des images plutôt anciennes, afin de créer une sensation de longévité au sujet. Comme j'adore les cartes anciennes, je me dis que l'occasion est toute trouvée.

Seul regret, je n'ai pas trouvé la dernière image que je souhaitais : je voulais une image de montre avec de nombreuses complications pour donner l'idée du raffinement ultime de la qualité, un côté high-tech ancien. J'ai toujours été fasciné par le musée du Temps à Besançon qui m'a permis de voir une des montres les plus complexes qui soit, la Leroy 01. Malheureusement, il m'a été impossible de trouver une photo ayant une licence permettant sa réutilisation gratuite. À défaut, j'ai repris une image de mécanisme de pointe en horlogerie.

Un autre petit plaisir quand j'écris un article : glisser de petites touches personnelles, dans ce cas les images et photos. Même si personne ne les comprend ou ne sait ce à quoi vous faites référence à titre personnel, c'est amusant. C'est du story-telling… mais discret. Sur OpenWeb, je glisse souvent la réplique – et certains du collectif me chambrent pour cela – « science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». C'est ce que je pense être le plus important pour le Web : peu importe la technique tant qu'elle est maniée par un cerveau intelligent et une personne responsable.

Donner de votre personnalité ou de vos valeurs si le billet ou l'article le permet, ainsi vous aurez mis un peu de vous dans cet écrit.

Permalien :

Flux RSS des commentaires de ce billet : https://www.nicolas-hoffmann.net/rss/commentaires.php?id_news=1562


Aucun commentaire pour le moment.

Ajouter un commentaire









L'option « Se souvenir de mes informations » utilise un cookie, elle ne sera pas effective si vous les avez désactivés.

Les balises HTML ne seront pas interprétées, il est donc inutile d'en mettre. Par contre, les sauts de lignes de votre commentaire seront pris en compte, ne mettez donc pas de <br />, le site s'en chargera. Bien sûr, un commentaire vide ne sera pas ajouté !

L'auteur (autrement dit moi) n'est pas responsable des éventuelles fautes d'orthographe dans les commentaires.
Tout propos raciste et/ou insultant sera supprimé sans préavis. Les commentaires hors de propos destinés à faire de la pub pour des sites seront également supprimés sans ménagement.

Je vous prie de me pardonner, j'ai énormément de mal à lire le "langage" SMS, il n'est donc pas du tout interdit de s'abstenir de l'utiliser. Qui plus est, vous avez sûrement un clavier digne de ce nom et pas celui d'un téléphone portable. Ne vous gênez pas pour utiliser l'option "Prévisualiser" si vous voulez vous relire avant de poster, je vous en remercie d'avance !

Cet article a été écrit par Nicolas Hoffmann.

Ce site est la propriété de Nicolas Hoffmann.
Tous droits réservés, les textes du blog sont publiés sous licence CC BY-NC-SA.